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Les baleiniers Japonais défient les lois de l’Antactique
Les baleiniers Japonais défient les lois de l’Antactique. Un rapport qui vient d'être publié détaille les options dont dispose le gouvernement australien pour remettre en question le programme japonais de chasse à la baleine par le biais du Traité sur l’Antarctique (STA).
Un groupe indépendant d’experts en droit et politique de l’Antarctique, réunis à Canberra par IFAW (Fonds international pour la protection des animaux) le 5 novembre 2008, vient de publier un rapport qui détaille les options dont dispose le gouvernement australien pour remettre en question le programme japonais de chasse à la baleine par le biais du Traité sur l’Antarctique (STA).
« Ce rapport crée un nouveau front diplomatique et juridique pour que le gouvernement australien remette en question le programme japonais de chasse à la baleine dans l’océan austral, qui ne concorde pas avec le régime juridique de l'Antarctique, » a déclaré Don Rothwell, Président du groupe d’experts de Canberra et Professeur de Droit international de l’Université nationale australienne.
En vertu du Traité sur l’Antarctique (STA), toute activité dans la région extrêmement sensible de l’océan antarctique et austral est soumise à des évaluations préalables rigoureuses de l’impact environnemental avant de pouvoir être mise en œuvre. Ces activités englobent la construction de toute nouvelle base scientifique, le tourisme et la recherche scientifique.
Un rapport qui vient d'être publié détaille les options dont dispose le gouvernement australien pour remettre en question le programme japonais de chasse à la baleine par le biais du Traité sur l’Antarctique (STA). |
Bien que son programme de chasse à la baleine soit annuellement l’une des plus importantes opérations maritimes dans l’Antarctique, le gouvernement japonais ne se plie pas à cette obligation du Traité sur l’Antarctique (STA). Actuellement, les chasseurs de baleine travaillent avec des navires qui ne correspondent pas aux normes de l’Antarctique et réalisent des opérations extrêmement dangereuses, telles que de se réapprovisionner en carburant en mer.
Les risques environnementaux associés à la chasse à la baleine dans l’océan antarctique ont été mis en lumière en 2007 suite à l’explosion du navire usine Nisshin Maru et l’incendie qui a suivi, ce qui aurait pu entraîner le déversement de produits chimiques et de centaines de tonnes de mazout.
« L’Antarctique et l’océan austral sont régis par l’un des régimes juridiques environnementaux les plus complets. Pourquoi la chasse à la baleine japonaise est-elle exempte de ce régime ? » demande le Professeur Rothwell.
« L’Antarctique a été désigné réserve naturelle afin de protéger son environnement exceptionnel pour les générations futures. La chasse à la baleine menée par le Japon entache déjà cet environnement, » constate le Directeur des programmes d’IFAW, Darren Kindleysides.
« Il est inexplicable et inexcusable que les chasseurs de baleine japonais soient autorisés à travailler sans devoir rendre compte de leurs actes. IFAW demande au gouvernement australien de déposer formellement une plainte lors de la prochaine Réunion consultative du Traité sur l’Antarctique qui se tiendra aux États-Unis au mois d'avril, » déclare M. Kindleysides.
Le rapport du groupe d’experts de Canberra vient corroborer certains avis juridiques antérieurs, requis par IFAW, qui concluaient que le gouvernement australien pouvait poursuivre le Japon devant la Cour internationale de Justice ou le Tribunal international du droit de la mer afin de remettre en question la légitimité du programme japonais de chasse « scientifique » des baleines.
« Le gouvernement australien dispose ainsi d’une autre solution juridique et diplomatique pour arrêter le programme illégal, inhumain et inutile de chasse à la baleine mis en place par le Japon. Le gouvernement doit veiller au respect des lois internationales, respecter ses promesses électorales et mettre un terme une fois pour toutes au programme nippon de chasse à la baleine, » conclut M.Kindleysides.
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L’expansion du tourisme en Antarctique
L’Antarctique, déjà menacé par le réchauffement climatique causé par les êtres humains, est aussi menacé par l’expansion d’une activité lucrative : le tourisme. De plus en plus de visiteurs se pressent en effet sur le continent gelé, menaçant du même coup son environnement.
Le ralentissement économique freine le tourisme en Antarctique, malgré une hausse croissante de l’engouement de la population pour cette destination, que les scientifiques aimeraient d'ailleurs limiter pour éviter que cette grande étendue sauvage du monde ne soit affectée.
Le nombre de visiteurs sur le continent gelé devrait passer à 39 000 individus pour la saison 2008-2009, alors que l’an dernier, l’Antarctique avait accueilli 46 000 visiteurs, d’après l’Association Internationale de Tour Opérateur en Antarctique (International Association of Antarctica Tour Operators, IAATO).
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La polémique sur les risques du maïs OGM relancée
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Les orpailleurs illégaux n'ont pas abandonné la Guyane
Les orpailleurs illégaux n'ont pas abandonné la Guyane
Le WWF est allé survoler la zone, il y a quelques mois. D'hélicoptère, on voit tous ces petits chantiers, le long des cours d'eau, des rivières et des fleuves avec de vrais villages de clandestins cachés à couvert de la forêt, non loin des rives. Et puis, d'hélicoptère, on voit aussi la forêt arrachée, et les rivières polluées. Il faut recommencer et renforcer les contrôles, demande le WWF.
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